lundi 31 octobre 2011

La chasse à la palombe dans les Landes

En octobre, la « fièvre bleue » sévit dans le Sud-Ouest. C’est sous ce terme qu’est désignée une tradition populaire qui remonte à la nuit des temps : la chasse à la palombe.
Le pigeon ramier – espèce distincte du pigeon domestique- migre chaque année en octobre du nord (Scandinavie, Irlande, Angleterre) et du nord-est de l’Europe (Pays Baltes, Russie)vers la péninsule ibérique. La route de migration passe par le Sud–Ouest pour la majorité du flux migratoire.

Il existe plusieurs types de chasse ; la chasse au filet dans les cols et les vallées des Pyrénées, la chasse au pylône et la chasse au sol dans la forêt des Landes. Pour la chasse au sol, le « paloumayre » prépare soigneusement tout le long de l’année une cabane, « la palombière », installée au milieu de la forêt de pins maritimes.

Le chasseur essaie d’attirer les vols de palombes avec des appeaux perchés au sommet des pins.

Ces appeaux sont conservés vivants dans des volières pendant une année entière, puis portés pour la chasse sur une barre à palombes.

Le chasseur essaie quand un vol de palombes est posé au sommet des pins, de les attirer vers un sol nu sur lequel a été disposé des grains de maïs et de l’eau, en manipulant dans la palombière un appeau fixé sur une planchette. Il ferme le filet sur les palombes posées.

Si ces dernières s’envolent, ce qui est souvent le cas, car l’oiseau est craintif et rusé, il tente alors au fusil d’en tuer une.

Les collectionneurs de cartes postales anciennes recherchent les rares cartes postales éditées au début du XX° siècle sur cette chasse, témoignage d’une tradition populaire.

C’est pour moi, une occasion de rendre hommage aux anciens de quelques familles du Sud-Gironde : Audignon, Labat , Garbaye et Dupuy, qui sont si attachées à ces traditions qui font le charme du Sud-Ouest.

dimanche 30 octobre 2011

Flammes d’oblitération nommées (Machines NEC)


Avec les codifications des oblitérations bleues de machines Neopost et des oblitérations noires des machines Toshiba l’identification du lieu de dépôt et de traitement du courrier est dorénavant impossible.
Il faudrait connaître la correspondance entre le code ROC (5 chiffres suivi de la lettre A) et la localisation de l’établissement courrier de La Poste, correspondance que La Poste ne souhaite pas communiquer. Ce choix est fait pour gérer au mieux et dans la discrétion le trafic courrier et pour ne pas offenser les élus municipaux ou départementaux qui voient d’un mauvais œil la disparition de centre locaux ou départementaux au profit de structures industrielles localisées parfois fort loin !
Toutefois occasionnellement certains centres courrier utilisent encore une machine NEC avec une couronne portant leur nom.
En cette année 2011 les oblitérations suivantes ont été observées :
35 RENNES CTED (Centre de Traitement et d’Entraide Départemental),
75 PARIS VILETTE CPC (Centre Production Courrier),
49 ANGERS CTC (Centre de tri Courier),
76 ROUEN CTC (Centre de tri Courier),
87 LIMOGES CTC (Centre de tri Courier)
Limoges utilise une NEC RO (vague en forme de V ) alors que les autres centres utilisent une NEC SRO (vague en forme de M)